conscience

Présent à ma Présence ?

Qui se rend alors disponible ? C'est donc à partir du vouloir, du bon vouloir du personnage que cela a lieu

N'est-ce pas encore acter que le maître des lieux reste le personnage ? N'est-ce pas sous-entendre son pouvoir ? N'est-ce pas même l'étendre sur la Présence ?

N'y a t-il pas là paradoxe et même contradiction ?

Ecouter le battement du monde au-delà du son du chaos de surface. Celui-là qui, plus que l'espoir de générer une nouvelle (et illusoire) création masque le Son Originel jusqu'à le faire penser perdu, inexistant, tombé dans l'Oubli des âges.

C'est la "fonction" du chaos. Bien sûr le désordre est suivi d'un nouvel ordre. Et cela est programmation si chaos signifie destruction. C'est en cela que la notion de chaos a été altérée

La mélodie souffle sur le monde. Harmonisée, harmonisante. Harmonisante parce que harmonisée. Alors le monde s'éveille à une autre lumière. Etincelante du Multiple. Rayonnante de l'Essence. Echo à la mélodie au diapason.

Issu des entrailles profondes de chacun, cette mélodie-souffle vient Dire l'Origine. Celle du au-delà. Au-delà de toute forme, définition, espace-temps, enfermement, cristallisation. De cet au-delà Originel qui n'est que mouvement fluide et pur dont la course se fait infinie, porteur de ces particules venues de ce vide plein. En chaque particule, la trace et la Souvenance du Verbe. Celui Créateur et Création à la fois.