Blog En Route vers Soi
Cet espace est dédié aux billets - Vous pouvez retrouver les transmissions-vidéos sur ma chaîne YouTube
-
Message sur l'Amour 1/2
- Le Dim 20 sept 2015
A la suite de ma conférence du 17 Septembre lors de laquelle j'ai partagé des extraits de messages de mes Guides de Lumière, beaucoup m'ont demandé leur publication. Les voici donc. Ces canalisations ont été reçues par écriture intuitive sur la thématique de l'Amour dans un langage volontairement simple, clair, concret afin d'être partagés. Seuls la ponctuation et l'ortographe ont été rectifiés. Selon l'usage, merci d'indiquer la référence de ce site lors de toute reproduction qui ne peut être que totale. Egalement, je vous invite à l'usage de votre propre discernement et à prendre ce qui résonne en vous.
Je Leur ai posé une question de départ simple « pourquoi les gens souffrent dans leur vie amoureuse ? »
Voici Leur réponse :
« Oui tu as raison, beaucoup de personnes ressentent après l’élan, l’éclat, l’épanouissement du début, un inconfort voire un malaise et pour certains de la souffrance.
Cela vient du manque. Cela est un point très important et sûrement nous le réaborderons.
Les gens dans votre dimension ont une vision de l’amour qui les amène à penser que l’autre a le rôle, la fonction de les combler. Par sa présence, ses réponses, ses attitudes. Cela induit inévitablement une relation faussée.
Car si l’autre peut, au début, dans le feu de l’amour naissant, donner l’impression et l’illusion de pouvoir combler le manque chez son partenaire, en réalité cela ne se peut.
L’amour ne se construit pas sur le vide mais bien sur le plein. Sur le plein des 2 partenaires.
Sinon cela va entraîner une danse interminable, sorte de quête très particulière, pour être rempli par l’autre.
Et c’est de là que naît la souffrance.
Car l’autre n’a ni cette capacité ni cette fonction. S’il l’avait, cela voudrait dire renoncement à l’autonomie donc dépendance.
Cela induirait que l’un des 2 remette à l’autre les clés de son cœur, de sa vie – même. Cela induirait d’avoir les pleins pouvoirs sur l’autre.
Cela est parfaite méprise dans vos vies, vos relations. Méprise très courante.
La souffrance naît dans tout être non accompli par lui – même.
-
Conférence "En Route vers l'Amour Vrai" - Vidéo
- Le Sam 19 sept 2015
A l'occasion de ma conférence pour l'Association APropos87, je reviens en quelques minutes de vidéo sur plusieurs points de mon partage personnel sur ces liens particuliers d'âmes - soeurs, de Flammes Jumelles et l'Amour Vrai
-
Amour Amour…« Vous n’aimez pas vos imperfections ?...
- Le Jeu 10 sept 2015
Quelqu’un les aimera pour vous ! » Vous connaissez sûrement le récent slogan d’un célèbre site de rencontres…
La 1ère fois que j’ai entendu ce slogan, j’étais vent debout en disant « Nooon ».
Pourquoi ça ? Car l’Autre, notre partenaire n’a pas pour fonction de nous aimer à notre place, de venir combler je ne sais quel manque ou venir réparer telle partie blessée chez nous.
C’est bel et bien là tout l’une des illusions de la plupart des relations sentimentales qui mène, sitôt passé l’élan, l’éclat du début, à la souffrance.
Car si l’Autre peut, dans le feu de l’amour naissant, donner l’impression de pouvoir combler un manque ou réparer une blessure intérieure, cela ne se peut durablement et conduit à une relation faussée.
L’amour ne se construit pas sur le vide mais sur le plein. Sur le plein des deux partenaires. Sinon cela va entraîner une danse interminable, une sorte de quête très particulière d’être « rempli » par l’Autre. Et c’est de là que naît la souffrance. Dans tout être non accompli par lui – même.
L’Autre n’a ni cette capacité ni cette fonction. S’il l’avait, cela voudrait dire renoncement à l’autonomie, dépendance ; cela induirait de remettre à l’Autre les clés de son cœur et qu’il ait les pleins pouvoirs.
L’Autre ne vient donc pas combler quelque chose, il vient rajouter à. Rajouter à l’amour déjà présent en soi.
Voilà la clé, l’amour de l’autre, c’est comme une sorte de « bonus » et non la part essentielle.
-
Au delà de notre vue
- Le Mer 05 août 2015
"De ce qu'un fait vous semble étrange, vous concluez qu'il n'est pas. Ce qui est puéril, c'est de se figurer qu'en se bandant les yeux devant l'inconnu, on supprime cet inconnu" Victor Hugo
Très bon documentaire avec le témoignage du Dr JJ Charbonier, médecin - anesthésyste réanimateur, devenu spécialiste des EMI (experiences de mort imminente) et de ceux que l'on nomme "expérienceurs", c'est - à - dire les personnes ayant fait l'expérience d'un coma ou d'une mort clinique les mettant alors en contact avec d'autres plans que ceux perçus habituellement par nos sens.
-
Lise Bourbeau et les causes psy des maladies
- Le Dim 12 juil 2015
J'apprécie particulièrement le travail de Lise Bourbeau, notamment sur les 5 blessures fondamentales. Là, elle nous parle des causes psychologiques des maladies.
Lise Bourbeau est en tournée en France. C'est par ici
-
Vice - versa ou le pouvoir des émotions
- Le Ven 19 juin 2015
Quelle belle idée que celle développée par Pixar dans leur dernier film d’animation !
Vice-Versa est un voyage dans le cerveau d'une fillette de 11 ans, perturbée par son déménagement et sa nouvelle vie à San Francisco.
Nous débarquons donc dans une salle de commandes où s'activent les émotions principales : Joie, Peur, Colère, Dégoût et Tristesse.
Des émotions sous forme de personnages déjantés qui nous emmènent au cœur du cerveau. L’occasion aussi d’y côtoyer le Labyrinthe de la Mémoire, l’étonnante Pensée Abstraite et le monde magique de l’Imagination…
Oui, quelle belle idée car ce film permet d’explorer les contrées souvent inconnues, refoulées, niées que sont les émotions.
Combien d’entre nous ont cette capacité à identifier leurs propres émotions ? A les nommer ? A les communiquer de manière juste et précise ?
-
Donner et Recevoir, numéro d'équilibriste
- Le Mer 03 juin 2015
À cette question, la réponse peut sembler fort simple. Qu’en est-il dans la réalité concrète ? Question bien plus complexe en fait…
Donner et recevoir sont comme les deux faces d’une même pièce, le juste équilibre d’un flux naturel. Si l’un ou l’autre vient à prendre le pas de manière récurrente et systématique, c’est toute l’harmonie qui est remise en cause.
Pour la plupart d’entre nous, donner semble facile voire une seconde nature.
Souvent formatés par notre culture, nous pouvons être portés à donner sans compter, donner jusqu’à s’oublier soi.
Quelle est donc notre intention réelle dans cette générosité parfois exacerbée ?
Et si au-delà du don, elle était aussi très personnelle ? : comme se sentir utile, pour être aimé, reconnu, obtenir en retour intérêt et gratitude.
Ou s’agit-il du don spontané, sincère, confiant, détaché et sans attentes ?
Pas toujours évident de faire le tri dans nos motivations profondes, cela demandant lucidité et bienveillance pour soi-même.
-
L'immersion émotionnelle selon Tony Robbins
- Le Mar 19 mai 2015
On aime ou pas Tony Robbins, comme toutes les personnalités fortement marquées. Simplement, faut bien reconnaître qu'il a un vrai savoir - faire !
-
La slow attitude
- Le Jeu 30 avr 2015
«Quand on ne trouve pas son repos en soi-même, il est inutile de le chercher ailleurs.» La Rochefoucauld. Aujourd’hui, j’ai envie de vous convier à la Slow Attitude…
N’avez- vous pas l’impression, parfois, de vivre dans une « société TGV », où l’immédiateté règne en maître ? Ou peut-être faites-vous partis de ceux qui ont l’impression de courir après le temps ? Vous sentez-vous « bizarre » quand vous ne faites rien ? Avez-vous besoin d’être toujours occupés ? Tout le paradoxe de l’être humain : désirer avoir du temps pour soi et quand on n’est pas en mouvement, en action, trouver que ça ne tourne pas rond… Vous reconnaissez-vous ? Au moins un peu… ?
Notre société a le chic pour valoriser le faire plutôt que l’être. Comme si s’agiter pouvait prouver notre valeur. Si l’on n’est pas bien avec soi-même, cela se reflète dans tout ce que l’on fait, et cela nous suivra où que l’on soit. Alors, face à cette course effrénée, un courant a vu le jour : la slow attitude. Il s’agit de ralentir, de se centrer sur soi ou sur ce que l’on est en train de faire. Et cela peut s’appliquer facilement dans notre quotidien.
-
"J'ai un problème"
- Le Mer 15 avr 2015
Médecin, neurologue, François Le Doze est intervenu au TedX. Un point sur nos croyances et surtout nos parties intérieures : le critique, l'enfant, etc... Aller à la rencontre de soi !
-
Le pouvoir de Merci
- Le Jeu 09 avr 2015
Je ne sais pas pour vous mais en ce qui me concerne l’arrivée du printemps, l’éveil de la nature me donne envie de dire Merci. Oui, merci pour le retour du soleil, les senteurs, les couleurs. Bref pour toute cette renaissance.
Et ça tombe super bien car dire Merci, c’est bon pour soi et bien sûr bon pour les autres. C’est ce que nous apprend la Psychologie Positive. Non pas la pensée positive ! Je ne vous parle pas de chausser des lunettes roses, d’habiter le pays des bisounours, sourire béat aux lèvres, ou de se répéter des phrases positives comme des mantras du type « je vais bien, tout va bien ».
La Psychologie Positive, c’est une nouvelle facette de la psychologie depuis la fin des années 90. Plutôt que de s’intéresser à nos dysfonctionnements, nos échecs, elle étudie scientifiquement ce qui nous fait du bien, tout ce qui contribue à notre bien être collectivement ou individuellement et ce, dans tous les domaines.
Quel lien avec le Merci dont j’ai commencé à vous parler
Eh bien, la gratitude est un des outils identifiés par la Psychologie Positive pour se sentir mieux. Dire Merci fait du bien à celui qui l’entend et à celui qui le prononce. Plus globalement, les études ont montré qu’éprouver de la gratitude dans son quotidien, même pour des petites choses, améliorent le niveau de bonheur et la santé. Tout bénéfice…
-
Et si vous trouviez votre point "C" ?
- Le Jeu 02 avr 2015
Oulà de quoi parle t – on ici ? Eh bien de confiance en soi ! Vous savez ce truc que beaucoup d’entre nous cherchons. Parfois on l’a et parfois non. Volatile la bestiole…
OK mais c’est quoi concrètement la confiance en soi ?
D’abord, la capacité à croire en ses ressources. Se savoir capable de faire, de faire face en toute sérénité. C’est aussi savoir développer un état intérieur favorable pour accéder à ses ressources. Et se connaître et affirmer sa personnalité. Avoir conscience de ses forces et de ses limites. Il existe des tas d’astuces, des livres, des ateliers aussi.
Je vous livre ici un outil inspiré de la PNL (Programmation Neuro Linguistique) appelé ancrage. Il s’agit de créer un « déclencheur » de confiance en soi. En quelques mots, en voici le principe en 6 étapes :
-
La physique quantique par Gregg Braden
- Le Ven 20 fév 2015
Interview de Gregg Braden, ingénieur physicien en aérospatiale et chercheur réconciliant les savoirs spirituels ancestraux avec les avancées les plus récentes de la nouvelle science qu'est la physique quantique
-
2015 - Unique !
- Le Ven 02 jan 2015
Que 2015 soit, pour Vous et vos proches, une année riche d'éclat, d'énergie, de plaisir.
Une année souriante baignée de Joie et de Gratitude !2015 sera t-elle, pour Vous, un simple changement de date sur un calendrier ou une année créative ?
Une année où vous allez vous donner la permission - et les moyens - de nourrir les projets qui vous tiennent à coeur, d'avancer vers Qui vous êtes vraiment ?
Car c'est de cela dont nous avons besoin : de votre Unicité !
Alors faites la différence en Vous et autour de Vous
En vous connectant à votre pouvoir intérieur, à votre puissance créatrice, ce sont vos talents et vos valeurs que vous vibrez et partagez
Nous sommes tous uniques - Nous avons tous quelque chose à offrir
Que 2015 soit l'année de votre Potentiel ! -
Les chakras, c'est quoi ?
- Le Lun 22 sept 2014
Une animation simple et ludique à propos des chakras, ces roues / centres énergétiques essentiels pour chacun d'entre nous en matière d'équilibre, de bien - être, de vitalité, de santé...
-
Séance énergétique, comment ça se passe ?
- Le Lun 25 août 2014
Ou plus exactement, "qu'est - ce qui se passe pour vous ? " me demande t-on souvent...
Je ne peux répondre que pour moi, bien évidemment car d'un praticien à l'autre, les ressentis, le vécu sont différents.
Et ils ne sont pas les mêmes s'il s'agit d'une séance en présentiel ou à distance. Sur un soin où la personne est présente face à moi, les ressentis sont plutôt de l'ordre physique, c'est - à - dire dans mon corps. Je ressens aussi les variations dans la demande d'énergie chez le receveur. Parfois, des sensations de type plus émotionnels. En fait, cela varie d'une personne à l'autre et même d'une séance à l'autre. Les ressentis peuvent être différents pour la personne et pour moi : elle peut ressentir un mieux - être alors que de mon côté, j'ai eu une sensation de tristesse.Tout simplement, parce qu'avec le Reiki, je suis allée dans d'autres couches souvent enfouies, inconscientes. Ce qui en permet d'ailleurs la libération.
Et parce que, si autorisée, j'entre en contact avec votre thérapeute intérieur. Cette part de vous qui connaît la racine de la souffrance, du mal être. Ceci se fait dans une sorte de télépathie dont je vous livre ensuite les informations.
Pour le soin à distance, c'est la même chose. Avec en plus, très souvent, des images. Du visuel plutôt d'ordre symbolique. Comme une parabole. Des informations qui ont trait, de près ou de loin, à la question traitée. Parfois, c'est quelquechose que le receveur va ressentir ou vivre plus tard, dans les jours ou semaines à venir.
Prenons un exemple :
-
Lâcher - prise
- Le Lun 14 juil 2014
Combien d'articles, de livres, de méthodes, de conseils, de contes et paraboles sur le lâcher - prise ? Parvenir au lâcher - prise, c'est quasiment trouver le Graal. La clé de la paix intérieure et donc de la liberté.
On sait bien qu'il convient d'être ici et maintenant donc pas à ressasser un passé révolu ou projeté dans un futur non encore matérialisé (sauf dans notre esprit...). Ou encore d'accepter ses limites et donc de renoncer à son besoin de contrôle, à sa toute - puissance en somme. C'est accepter l'autre dans ses différences.
Lâcher dans son corps puis ses émotions. Laisser partir... Plus facile sur le papier que dans la vie.
Se demander "qu'est ce que cela change à la situation que je m'inquiète, ressasse, m'agrippe ?" ou se dire "est - ce que je me souviendrai de cet évènement dans 5 ans ? Non. Alors passe dès aujourd'hui à autre chose !"
C'est l'image d'un grand saut dans le vide avec la confiance, l'absolue confiance qu'en bas un matelas doux et moëlleux nous y attend. Ou que s'il n'y est pas (!), on a toutes les ressources pour rebondir. Celle encore d'une embarcation suivant le flot bienveillant d'une rivière, comme le courant de la Vie.
Tout ceci peut être très aidant. Et si pendant 2h, 2 jours, 2 semaines, on a réussi à lâcher - prise, alors c'est déjà une belle victoire !
-
Merci
- Le Jeu 12 juin 2014
Une envie ou plutôt un élan à dire MERCI ! Ce Merci, je l'adresse aujourd'hui à toutes les personnes qui effectuent avec moi un travail énergétique.
Oh parfois, il n'y a pas une demande spécifique quant à l'outil. C'est vrai, le Reiki, c'est quoi ?... C'est juste que quelquechose ne va pas - physiquement, émotionnellement -, les encombre, ressurgit d'un passé que l'on croyait bien verrouillé. Elles ont toutes en commun de vouloir aller mieux, de vouloir vraiment avancer. Ah, ça, ça me plaît !...
Ces personnes sont aussi toutes différentes : il y a là un problème récurrent de migraine ou une difficulté avec son image, ou bien encore des difficultés relationnelles, une estime de soi dégradée, une blessure fondée dans l'enfance, un traumatisme, des abus, du harcèlement, une douleur au pied qui résiste, du stress, un burn out pas bien loin, et aussi revenir d'un clap de fin souhaité et qui n'a pas eu lieu.
Ya pas vraiment besoin de tout dire en énergétique, surtout si c'est douloureux. Ni même de revivre les évènements. Souvent, les choses se passent plus en douceur, plus dans la subtilité. Comme dissoute par l'énergie qui va là où besoin. D'ailleurs, certains "cartésiens" (qui se reconnaîtront) peinent à faire le lien entre le soin et un changement qui parfois, se produit au bout de plusieurs jours. Car oui, le Reiki n'est pas une aspirine à l'effet instantané, une sorte de baguette magique. Cela demande d'être pleinement co - acteur de sa guérison et aussi, parfois, un peu de temps.
Alors pourquoi ai - je envie de dire Merci ? ...
-
Laisser passer la vague...
- Le Sam 24 mai 2014
Parfois, nous retrouvons aux prises avec nos émotions. Comme des lames de fonds, elles surgissent et peuvent même nous envahir. Quelquefois, elles sont directement rattachées à une situation, à une épreuve, quelquefois, l'expression d'un mal - être diffus, peut être plus ancien, enfoui dans nos profondeurs intérieures.
Alors, bien sûr, il est sage d'entendre le message de nos émotions. Comme je l'ai déjà écrit, elles sont comme un clignotant sur le tableau de bord de notre voiture. Il est même opportun, quand la douleur est vive, de se faire accompagner.
Simplement, parfois, la seule chose à faire, c'est de laisser couler la douleur. J'ai envie de prendre l'image d'une vague déferlante, d'une mer déchaînée qui vient frapper contre une digue. Cette digue, c'est toutes ces stratégies, toutes ces résistances que nous mettons en place pour faire face, tenir debout quand la houle est forte. "Tout ce à quoi on résiste persiste" dit -on. Et d'ailleurs, vous l'avez peut être remarqué, la vague revient plus forte, surgit autrement, la digue commence alors à montrer des signes de faiblesse. La vague veut passer et elle finira par passer. Sous une forme ou sous une autre (combien de maux ont une origine émotionnelle ?).
En vérité, nous résistons parce que nous nous voulons forts, parce que nous nous sentons aussi coupables de ne pas pouvoir dépasser cette douleur qui nous étreint, nous assaille . Mais surtout, nous résistons car nous avons peur. A la souffrance initiale, se rajoute insidieusement la peur de souffrir davantage si nous lâchons. La peur d'être submergé, voire emporté par la vague de la douleur. C'est ce que me disait une amie que j'invitais à laisser s'écouler sa peine pour ne pas lui permettre de s'agripper et de perdurer : "si je le faisais, je partirais avec elle". C'est une sensation que nous avons certainement tous vécu : la peur d'ouvrir le barrage et de laisser couler la vague, la peur d'être dépassé, de perdre le contrôle en somme.
-
Le miroir
- Le Lun 12 mai 2014
J'ai envie de relayer ici un outil de Lise Bourbeau que je trouve vraiment intéressant par la démarche d'introspection qu'il amène à faire et aussi par la compassion qu'il peut générer. Il s'agit du Miroir. Et en voici la synthèse :
- Notez une situation dérangeante et récurrente dans une relation
- Dans cette situation, demandez - vous : "qu'est ce que je reproche à l'autre ?" Et focalisez - vous sur l'être et non sur les comportements ( si si, différent de d'habitude, je sais) - Ex : il EST égoïste
- Retournez le miroir : "dans quelles circonstances, situations, l'autre pourrait me faire le même reproche ?" Cela peut être des contextes différents (travail alors que situation initiale plutôt dans le champ privé). Même si l'ego va répondre spontanément "mais non, moi, je ne le suis pas", y a une situation où c'est le cas alors cherchez bien...
- Découvrez quelle est votre peur pour VOUS - MEME ( et non pour les autres) dans cette situation - Et demandez - vous "comment je me sens ?"
- "Dans cette situation où je me comporte comme ce que je reproche à l'autre, quelle est ma motivation, mon intention ? Quel est mon besoin fondamental ?"
Pour être encore plus concret, prenons un exemple : ... -
Et si nous faisions un tour au potager ?...
- Le Dim 20 avr 2014
Nous avons tous vécu des situations que nous ressentions comme bloquées. C'est vrai, on a travaillé sur tel projet, on a mis beaucoup de nous - même dans un objectif, une relation. Et rien, rien ne se passe et nous voilà pris d'une folle impatience, d'une frustration grandissante, d'une amorce de sentiment d'injustice. Ca vous dit sûrement quelquechose...
Alors, comme le printemps explose tout autour de nous, j'ai envie de faire le parallèle avec le potager.
Tous ceux d'entre vous qui se sont attelés à cette merveilleuse aventure savent qu'il faut d'abord labourer, préparer le terrain avant de pouvoir semer pour enfin récolter. Souvent des mois plus tard. Et si les circonstances extérieures nous accompagnent favorablement.
Alors, aller gratouiller la terre pour voir si la graine a bien pris ne ferait que retarder le processus voire pourrait le détruire. Aller tirer sur les feuilles naissantes pour qu'elles poussent plus vite n'engendreraient guère plus de résultats...
Tout processus de gestation a besoin de temps. Comparable à une grossesse. Demande t- on à un bébé de venir plus vite juste parce qu'on est impatient de faire sa connaissance ? Non. Enfin quoique. La médecine nous permet aujourd'hui beaucoup. Ceci dit, la nature est facétieuse. Cela me fait penser à une amie qui avait tout prévu concernant la date de la mise au monde de son enfant. Ce dernier a simplement décidé d'offrir 15 jours d'avance à sa jolie maman...
Bien sûr, je ne suis pas en train de vous inviter à la passivité. Non ! Simplement, quand vous avez agi, êtes allés au bout de toutes les actions possibles au regard de vos ressources et du contexte, quand vous l'avez fait avec détermination, confiance et amour, que reste t-il ? Si ce n'est lâcher votre besoin de contrôle et laisser faire. Laisser la nature se déployer en somme. Accepter aussi que si vous vous attendiez à récolter des tomates Roma, peut être surgira t-il des tomates Noire de Crimée ou Ananas.
Le plus important, c'est bien le chemin à savoir votre implication et le don de vous - même tout au long du processus. Quant au résultat, à la récolte, eh bien, je vous invite alors à remercier, à exprimer de la gratitude. Je vous souhaite de lumineux moments de plaisir dans votre potager...
-
Ah les ateliers...
- Le Dim 30 mars 2014
Hier, j'animais une nouvelle édition de mon atelier "Renforcer son estime de soi" et c'est toujours un pur bonheur pour moi.
D'abord, parce qu'il y a quelque chose de presque sacré à voir ces personnes faire ce pas vers elles -mêmes. Oh bien sûr, il est amusant, voire attendrissant, de constater combien certains érigent des obstacles (retards, pannes...), comme autant de manifestations de leur résistance au changement. Car oui, se rapprocher de soi peut faire peur. Sortir de sa zone de confort, enfin d'un confort de plus en plus inconfortable, hum pas toujours facile. Car parfois un inconfort connu vaut mieux qu'un confort inconnu. En tout cas jusqu'à ce qu'on soit prêt.
Quoi qu'il en soit, qu'il est bon de voir ces personnes se lancer, dépasser leurs freins, avoir des déclics, passer à l'action ! Parfois, à la fin d'un atelier, je note, avec ravissement, presque une transformation physique de la personne. Quelqu'un qui avait du mal à s'exprimer se montre déterminé, quelqu'un de discret à la limite de l'introversion retrouve le chemin de son affirmation de soi.
Car finalement, le plus important, le plus précieux, c'est ce qu'il se passe après l'atelier. Dans la "vraie" vie. Certains auront besoin de poursuivre par un accompagnement personnalisé, d'autres seront déjà prêts, d'autres encore prendront ce dont ils ont besoin, parfois de manière mesurée. Peu importe, chacun le fait avec le niveau de conscience qu'il a à ce moment là.
Et quand bien même le sol est aride, ce qui est merveilleux, c'est que la fleur trouve le chemin, la force pour naître, éclore et offrir ce qu'elle est vraiment.
Merci à tous les participants passés et à venir.